Après plus d’une année sans apercevoir son museau blanc ou brun, l’hermine m’a fait l’honneur d’une brève apparition au hasard d’une balade sur les crêtes du Jura neuchâtelois. Après avoir discrètement sorti la tête d’un promontoire neigeux sur laquelle elle demeurait presque invisible, l’hermine a soudain pris la poudre d’escampette pour fondre dans une galerie de campagnol. Le moment fugace ne m’aura laissé le temps que de claquer 3 photos. Après de longues minutes d’attente, la dame blanche en ressort une proie dans la gueule pour filer en direction du mur de pierres sèches adjacent. Elle y déposera son repas avant de disparaître je ne sais où, sans doute à la recherche d’une autre victime pour agrandir son garde-manger en prévision de jours de disette.
Val-de-Travers, le 10 janvier 2016
5 Comments
Toujours un grand moment les rencontres avec dame blanche…c’est tellement pétillant. Elles ne sont pas si farouches que ça, mais elles sont déterminées. Bonne suite…
Merci pour le petit mot…. Robert Hainard disait d’elle qu’elle est l’un des mammifères que l’on observe le plus facilement sans le chercher (ce qui ne veut pas dire qu’on la trouve si on la cherche). Cela résume bien le coté imprévisible et aléatoire des rencontres avec ce sympathique petit mammifère.
Bravo également pour votre site internet rempli de magnifiques images.
Meilleurs messages.
Enfin, après plus d’une année d’attente, tu fais fonctionner ton appareil photo pour une hermine 🙂
L’image montre à la perfection le prédateur redoutable qu’est l’hermine, bravo à toi.
Johann
En effet, l’hermine sait se faire désirer… J’espère que nous aurons la chance de la revoir bientôt, en manteau blanc sur un lit de neige lors de notre prochaine sortie commune. Amitiés.