Après avoir longuement observé un lièvre somnolant au milieu d’un champ, un bruissement d’herbes sèches me fait tourner le regard. Une chevrette était couchée à quelques mètres depuis le début de la soirée.
Avec sa robe fauve estivale, il est extrêmement difficile de la distinguer dans le talus herbeux. Ce n’est que lorsqu’elle descend dans le pré pour se repaitre que son élégante silhouette se relève enfin.
Val-de-Travers, 23 septembre 2022
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