Baigné dans les derniers rayons de lumière d’un soir de janvier,
Maître Renard apparaît fièrement au pied d’un hêtre ensommeillé.
Après avoir attentivement scruté le pâturage boisé de ses yeux dorés,
Il quitte le couvert forestier pour s’avancer sur la plaine immaculée.
Les températures des derniers jours ont durcies la neige de janvier,
Ce qui permet à Maître Renard de s’avancer gracieusement sans trop s’enfoncer.
Il fait quelques pas puis s’arrête, la tête penchée sur le coté pour mieux écouter,
Les campagnols n’ont qu’à bien se tenir s’ils ne veulent pas être croqués.
Pendant que le goupil poursuit sa route à la recherche d’un bon dîner,
Le photographe déclenche avec parcimonie pour ne pas effrayer le fin limier.
Le clic-clac répété du réflex camouflé finit pas intriguer le chasseur affairé.
Qui choisit d’imiter l’astre solaire, en s’éclipsant derrière un sapin enneigé.
Val-de-Travers, le 27 janvier 2019
Comment
Cher Faunographe,
je retrouve dans ta publication du jour l’esprit qui caractérise notre duo naturaliste, à savoir:
La nature sans artifices,
Le respect,
La Poésie…
Bref, L’histoire véritable du photographe animalier qui se respecte et qui respecte Mère Nature sans jamais céder à la tentation de l’image facile.
Ton ami Naturaliste et Faunographe, Johann.