La brume du matin, comme un voile de mariée, s’est déposée sur les paysages immaculés du Vallon.
En se dissipant progressivement, elle permet de percevoir petit à petit les contours du décor environnant.
Puis soudain, l’oeil perdu dans tout ce blanc semble distinguer d’imperceptibles mouvements au coeur du champ.
Ces silhouettes en ombres chinoises se dévoilant gentiment s’avèrent finalement être quatre chevreuils broutant paisiblement.
Camouflés par quelques fines gouttes d’eau en suspension, ces derniers auront échappés à mon regard durant un long moment…
Val-de-Travers, le 2 mars 2014
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