Après un hiver long et difficile, la faune de nos forêts est fortement affaiblie par le manque de nourriture et les aléas du climat. Ceci incite de nombreuses espèces à s’approcher de plus en plus près des maisons et des routes afin de trouver de la nourriture ou du sel, et conduit à de nombreuses pertes (impact avec les véhicules, fuites éperdues suite aux rencontres avec les humains,…).
L’essor de la randonnée hivernale en raquettes ou en peau de phoques et la recherche perpétuelle de la « trace » immaculée dans les milieux de replis de la faune contribue également aux nombreuses pertes enregistrées en cette fin d’hiver, et les amateurs d’image cherchant à approcher de trop près un sujet ne sont pas exempts de responsabilité. Le grand tétras en a déjà largement fait les frais dans nos contrées (saviez-vous que deux envols inutiles en hiver le condamne presque à une mort certaine?), mais ce problème concerne de nombreuses espèces, notamment les chevreuils et les chamois.
Dès lors, j’ai pris le parti de ne plus réaliser de nouvelles images à l’approche dans les forêts avant le retour du printemps, l’amour de la nature primant sur la réalisation d’images insolites. Il reste possible de s’intéresser à d’autres sujets en attendant des jours meilleurs, à l’instar des oiseaux.
En restant sur les chemins et à bonne distance, il reste néanmoins possible de mettre en boite quelques scènes intéressantes, comme ces deux chevreuils observés à une centaine de mètres près de Couvet.
Vivement le printemps…
Leave a reply