Grâce ton avancée silencieuse sur la pointe des pieds, je ne t’entends pas.
Recouvert de la tête aux pieds par ton élégante tenue de camouflage, je ne te vois pas.
Après avoir brouté quelques feuilles et somnolé un instant, je repars vivre ma vie de chevrette,
Sans avoir réalisée qu’un Faunographe se tenait là, à quelques mètres de moi,
Au cœur du petit bois…
Grâce à ton avancée silencieuse sur la pointe des sabots, je ne t’entends pas.
Recouverte de ta belle robe fauve, dans la végétation bariolée de l’été, je t’entrevois.
Après avoir claqué deux images, j’attends patiemment que tu repartes vivre ta vie de chevrette,
Content que tu n’aies pas réalisé qu’un Faunographe se tenait là, à quelques mètres de toi,
Au coeur du petit bois…
Extrait d’un carnet de terrain rédigé au retour d’une sortie naturaliste, ce petit texte tente de retranscrire une rencontre impromptue quelque part dans une forêt jurassienne en donnant la parole au chevreuil et au photographe.
Val-de-Travers, le 25 août 2019
2 Comments
Magnifiques textes qui jouent avec vos magnifiques prises de vue
Bonjour, un grand merci pour votre commentaire déposé sous cet article. Ecrire quelques lignes et les partager sur la toile laisse toujours de nombreuses questions ouvertes: serais-je lu? Par qui? Que penseront les visiteurs de mes images et de mes mots? Un retour positif comme le votre fait toujours très plaisir.
Meilleurs messages.
F.Spigariol