Ce jour là, il neigeait à gros flocons sur les crêtes du Val-de-Travers. La petite compagnie de chamois s’abritait tant bien que mal sous un gros sapin en attendant une accalmie. Quelques téméraires (ou affamés?) s’éloignaient un peu de la troupe pour gratter l’épaisse couche de neige à la recherche de quelques herbes nourrissantes. A la vue du photographe, les plus prudents ont préféré opérer une retraite prudente à pas feutrés vers le petit bois situé en amont. Le reste de la compagnie n’a pas tardé à suivre…
Anticiper, se méfier, garder ses distances et fuir toujours et encore face à l’homme, c’est le prix à payer pour survivre dans un monde sauvage où les fusils restent prépondérant sur les téléobjectifs…
Val-de-Travers, le 8 février 2015
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