Ce soir, je souhaitais tenter ma chance sur les hauteurs de Couvet afin de mettre en boite quelques animaux sauvages, un petit plaisir en cette période de révision d’examens fédéraux de médecine qui limite fortement les sorties-photo. Le fort orage qui a sévi durant l’après-midi a nettoyé l’air de toutes ses impuretés, et la douce lumière du soir me laissaient entrevoir quelques jolis clichés à condition de rencontrer quelques bêtes.

Il ne me fallu pas bien longtemps pour tomber sur un couple de chevreuils, broutant à la lisière d’un bosquet. Une approche discrète m’a permis de me poster à une vingtaine de mètre, ce qui me semblait être une distance raisonnable pour réussir quelques images potables sans faire fuir les deux chevreuils.

Sans se soucier de ma présence, ces derniers se sont progressivement approchés de l’endroit où je me cachait jusqu’à une petite dizaine de mètres. A cette distance, leur odorat et leurs grandes oreilles ont eu vite fait de me repérer, mais à ma grande surprise, la biche a encore fait quelques pas dans ma direction pour tenter de mieux discerner ce drôle d’oiseau plaqué contre son hêtre (il faut savoir que les chevreuils ont une vue peu contrastée, un handicap qui est largement compensée par leurs autres sens).

Je vous laisse donc découvrir ces quelques images d’une rencontre avec la faune comme je les aime, et que je trouve plutôt réussies, non?

Couvet, le 5 août 2011.

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